Une chambre saine pour votre bébé

Une chambre saine pour votre bébé Quand on prépare la chambre d’un bébé, on imagine un petit cocon chaleureux, rassurant et plein de douceur. On choisit les couleurs, les meubles, les textiles… toujours avec l’envie d’offrir le meilleur à son enfant. Mais ce que l’on sait moins, c’est que derrière une peinture, un vernis, un jouet ou même un rideau, peuvent parfois se cacher des substances invisibles mais pas anodines : COV, les perturbateurs endocriniens. La bonne nouvelle ? En étant informés et en faisant quelques choix éclairés, on peut limiter leur présence et créer une chambre saine pour bébé. Toxiques, de quoi s’agit-il? Formaldéhyde, pvc, plomb, benzène, phtalates, bisphénol A,…La liste est longue. Ils se diffusent dans l’air de façon lente et continue. On peut distinguer 2 types parmi ces substances. Les perturbateurs endocriniens Il s’agit d’une substance (ou d’un mélange de substances) qui vient troubler le fonctionnement du système hormonal et peut ainsi avoir des conséquences néfastes sur la santé, que ce soit chez un individu mais aussi sa descendance. En d’autres termes, ces substances dérèglent notre système hormonal, véritable chef d’orchestre de l’organisme. Leurs effets peuvent toucher toutes les grandes fonctions vitales : la croissance (ex. puberté précoce), la reproduction (ex. problèmes de fertilité), le développement du fœtus (ex. malformations, accouchements prématurés), la nutrition (ex. obésité, diabète), mais aussi le système nerveux, immunitaire et le métabolisme. Certaines périodes de la vie sont particulièrement sensibles à ces substances : la grossesse, la petite enfance et la puberté. C’est pourquoi la vigilance doit être maximale à ces moments clés. Alors, comment les repérer ?Pas si simple… Plus de 800 substances chimiques sont aujourd’hui reconnues comme néfastes ou suspectées de l’être, et elles se cachent un peu partout : dans notre alimentation, nos cosmétiques, l’air que nous respirons à l’intérieur de nos maisons… Bref, mission impossible de toutes les éviter. Mais le principe de précaution reste notre meilleur allié. S’informer, apprendre à déchiffrer les étiquettes et connaître les matériaux qui nous entourent, c’est déjà un grand pas ! Dans la décoration de nos intérieurs, on retrouve notamment des perturbateurs endocriniens dans : les colles, peintures, vernis, revêtements de sol ou murs en vinyle, rideaux de douche (souvent riches en phtalates), les meubles en panneaux de particules de bois, les retardateurs de flamme (rideaux, moquettes, tapis, coussins, literie, canapés, équipements électroniques), certains textiles (teintures), les jouets en plastique ou certaines peluches, les produits d’entretien, bougies, encens, parfums d’intérieur. Plus d’informations sur les perturbateurs endocriniens par ici Les composés organiques volatils (ou COV) Les COV sont des substances chimiques qui s’évaporent facilement à température ambiante. En clair : ce sont des molécules qui se dégagent des produits et matériaux qui nous entourent et qui polluent l’air que nous respirons au quotidien. À court terme, respirer des COV peut provoquer des maux de tête, des irritations des yeux ou de la gorge, des nausées, voire des réactions allergiques. Mais ce qui inquiète davantage, ce sont leurs effets à long terme : troubles respiratoires, asthme, impacts sur le système nerveux… sans oublier que certains COV sont classés comme potentiellement cancérogènes. On les retrouve principalement dans : les peintures, vernis et colles, Les encres utilisée pour les papiers peints ou les tissus imprimés les solvants, les meubles en panneaux de particules, certains textiles et revêtements de sols, Les mousses polyuréthanes et latex synthétiques présents dans nos assises, canapés, coussins, matelas, isolation… les bougies, encens, parfums d’intérieur, les produits d’entretien. Aménager une chambre saine pour bébé : des solutions concrètes Maintenant que l’on sait que certains matériaux et produits libèrent des perturbateurs endocriniens et des COV, la question est : comment faire autrement ? Pas de panique, il existe plein de solutions simples et accessibles pour créer un cocon doux et sécurisant pour bébé. 1. Le choix des peintures et revêtements murs et sols Orientez-vous vers des peintures naturelles ou à faible émission de COV (regardez l’étiquette : la mention A+ garantit les plus faibles émissions). Si possible, évitez les papiers peints vinyles qui peuvent contenir des colles et plastifiants nocifs. Préférez un papier peint intissé certifié écologique ou à base de pigments naturels. Voyez plutôt cette magnifique collection de chez MASUREEL. Après les travaux, pensez à aérer régulièrement la pièce pendant plusieurs semaines avant l’arrivée de bébé. Pour le sol, optez pour du parquet massif ou semi-massif, les dalles de liège ou encore les revêtements en fibres naturelles comme le jonc de mer. Ils sont, d’une part, très confortables mais ont aussi un aspect très chaleureux. 2. Des meubles plus sains Choisissez du bois massif plutôt que des panneaux de particules qui dégagent du formaldéhyde. Évitez le mobilier neuf en MDF ou aggloméré : si vous n’avez pas le choix, déballez et aérez-les longtemps avant de les mettre dans la chambre. Le seconde main est aussi une bonne alternative (le meuble a déjà “dégazé” la plupart de ses composés volatils). Et avec un peu d’imagination vous pouvez le relooker et ainsi apporter une touche absolument unique à la décoration. 3. Les textiles et la literie Privilégiez les matières naturelles : coton bio, lin, laine, bambou… Recherchez des labels comme GOTS ou Oeko-Tex, qui garantissent l’absence de substances nocives. Lavez toujours draps, couvertures, doudous et peluches avant de les donner à bébé. 4. Des gestes simples Aérez au moins 10 minutes par jour, même en hiver. Dans les autres pièces de la maison, installez quelques plantes dépolluantes (ex. aloé vera, chlorophytum), en prenant soin de les garder hors de portée de bébé. Oubliez les parfums de synthèse, les encens et autre sprays désodorisants, la chambre de votre bout’chou doit rester un endroit sain et neutre. Evidemment, on ne fume pas dans sa chambre ! 5. Produits d’entretien Le vinaigre, le bicarbonate de soude, savon noir et autres huiles végétales sont suffisant pour le nettoyage et la désinfection, plus économique que les produits parfumés du commerce, ils sont surtout nettement moins nocifs . Si vous souhaitez en apprendre davantage sur ce sujet, nous organisons des ateliers de fabrication de produits d’entretien. 6. Les jouets
Matériaux de construction : quand notre maison nuit à notre santé.

Matériaux de construction : quand notre maison nuit à notre santé. Introduction On pense souvent que chez soi, on est à l’abri. Notre petit cocon est notre refuge. Pourtant, l’air intérieur peut être jusqu’à 5 fois plus pollué que l’air extérieur. Une réalité invisible, mais qui peut avoir de vraies conséquences sur notre santé au quotidien. Peintures, colles, vernis, isolants : ces matériaux dits « conventionnels », qu’on utilise dans presque tous les logements, peuvent libérer des substances nocives dans l’air qui ont des répercussions sur notre santé de façon insidieuse. Il est temps d’en parler, pour mieux comprendre, et surtout pour donner les clefs afin que chacun puisse agir. 1. Des matériaux pas si inoffensifs… Dans la plupart des logements récents ou rénovés, on trouve des matériaux industriels : peinture « classique », colles à moquette ou parquet, panneaux de bois agglomérés, isolants conventionnels, etc. Le problème ? Beaucoup de ces produits contiennent ou émettent des substances chimiques toxiques comme : les COV (composés organiques volatils), qu’on respire sans les voir comme le connu et très irritant formaldéhyde. les phtalates, présents notamment dans les sols en PVC par exemple. Et bien d’autres Ces polluants s’évaporent petit à petit, surtout quand il fait chaud. 2. Le syndrome de l’habitat malsain : quand notre logement nous rend malades On commence à parler de plus en plus du syndrome de l’habitat malsain (Sick building syndrom en anglais). Ce terme désigne un ensemble de troubles physiques et mentaux liés à un logement. Ce syndrome a pourtant été décrit dès les années 70, dans le contexte de la construction de bâtiments neufs de plus en plus étanches. En 1984, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait que jusqu’à 30 % des bâtiments nouvellement construits dans le monde pouvaient être touchés par ce phénomène, parfois sous forme de véritables « épidémies » de mal-être collectif. Ce syndrome semble être lié au caractère neuf des constructions de l’époque, et donc à des éléments comme : les matériaux de décoration (peintures, colles, vernis…), les matériaux d’isolation, les système de ventilation, une étanchéité trop forte empêchant la maison de « respirer », mais aussi l’agencement de l’habitation. Les symptômes les plus courants de ce syndrome sont: Maux de tête récurrents Fatigue chronique Troubles respiratoires (asthme, toux sèche…) Difficultés de concentration, anxiété, et autres troubles psychologiques Irritations des yeux, du nez, de la gorge Ces signes disparaissent souvent quand la personne quitte le logement, ce qui renforce l’idée d’un lien direct avec l’environnement intérieur. 3. Santé : les risques à ne pas sous-estimer On pourrait croire que ces effets sont ne sont pas graves. Mais à long terme, et cumulés ensemble, l’exposition continue à des polluants dans l’habitat peut avoir des conséquences bien plus sérieuses. Les risques possibles sont : Asthme ou aggravation de troubles respiratoires Allergies chroniques Développement de maladies inflammatoires Impact hormonal ou neurologique (pour certains composés comme les phtalates) Selon l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI), plus de 40% des logements européens présentent un taux de formaldéhyde supérieur aux recommandations sanitaires. C’est énorme. Et les enfants sont les plus sensibles à ces expositions. Selon le rapport de HEAL ( Health and Environnement Alliance), 25% des enfants qui vivent de manière persistante dans un environnement bâti de mauvaise qualité sanitaire développent une maladie de longue durée contre 15% de ceux qui n’ont pas été exposés à ces mauvaises conditions. Vous pouvez retrouver ici le dossier complet du HEAL 4. Quelles alternatives saines pour l’habitat ? Face à la pollution intérieure et aux matériaux toxiques, il existe des alternatives de plus en plus accessibles. Voici quelques exemples concrets et leurs avantages : Les peintures naturelle Fabriquées à base de chaux ou d’argile, elles sont sans COV ou à très faible émission. Elles ne polluent pas l’air, sont sans odeurs agressives, et ont une excellente tenue dans le temps. Elles peuvent même être fabriquées maison, on vous donne les astuces par ici Les papiers peints Ils existent maintenant sans PVC et sans solvant. Les enduits à la chaux ou à l’argile Ces enduits muraux sont respirants, naturels et très esthétiques. Ils régulent l’humidité, peuvent avoir un effet antibactérien (chaux). Avec eux aucune émission toxique possible. D’un point de vue décoratif, il crée une atmosphère chaleureuse et apaisante. Les isolants naturels (chanvre, lin, laine de bois, ouate de cellulose…) Des matériaux performants et sains, issus de ressources renouvelables. Ils ont une très bonne isolation thermique et phonique, ils régulent l’humidité de l’air. Ils ont aussi le grand avantage d’être recyclables et ont un faible impact carbone. Plus d’infos sur nos solutions pour isoler naturellement ici Les revêtements de sols naturels (liège, parquet massif,…) Ils ne contiennent pas de colles industriels, ils sont durables et très esthétique. Ils confèrent à votre décoration et à l’ambiance de votre maison, une atmosphère vraiment chaleureuse. Ils sont aussi très confortables. Aujourd’hui, de nombreuses innovations voient le jour chaque jour, intégrant à la fois les enjeux de santé publique et de respect de l’environnement. 5. Penser l’habitat comme un tout : une vision holistique Choisir des matériaux écologiques, est un très bon début. Cependant pour vraiment créer un cocon sain, on peut aussi aller plus loin: penser à l’éclairage, aux coloris, au mobilier, l’aménagement des espaces, mais aussi aux produits d’entretien que l’on utilise. Pensez aussi à ouvrir les fenêtres en grand pendant 5 à 10 minutes chaque jour, idéalement le matin et le soir, pour renouveler l’air sans trop refroidir l’intérieur. Bref, il s’agit de penser l’habitat dans sa globalité, comme un écosystème qui interagit avec nous. Conclusion : Et si on reprenait le pouvoir sur notre environnement ? Le lien entre habitat et santé est réel. Améliorer la qualité de son logement, c’est aussi prendre soin de soi et de ses proches. Ce n’est pas toujours simple, ni immédiat. Pas besoin d’être parfait ou de tout refaire d’un coup. On peut commencer par de petites modifications comme remplacer une peinture par exemple. Chaque petit pas à déjà un impact. Chez Morphomat, nous sommes là pour vous
Bardage noir respectueux de l’environnement

[seasidetms_row][seasidetms_column data_width= »1/1″][seasidetms_text] La sublime tendance du bardage noir et son élégance contemporaine est dès à présent réalisable avec la lasure Tulló et son nouveau colori : noir : « Valdakaya » réf. 7876 Le noir mat « Valdakaya » trouvera sa place sur les bardages fabriqués à partir de matériaux tels que le bois brut (pin, douglas, ….), bois de récupérations non tanique. La lasure Tulló noire matte « Valdakaya » offrira une protection idéale contre les éléments. C’est une imprégnation à base d’huile végétale de lin. Application sur bois sec de moins de 12% d’humidité. L’option de la lasure Tulló noire mat « Valdakaya » est une alternative esthétique à la technique japonaise du Shou Sugi Ban. Shou Suquoi ? Le Shou Sugi Ban c’est une technique du bois brûlé très utilisée aujourd’hui par les professionnels dans l’architecture et la construction. Elle consiste à obtenir une couche noire de carbone sur la surface apparente du bois par brûlage. Cette méthode est issue du Japon et reste difficile à réaliser pour les particuliers sans trop d’expérience. Grâce à la lasure Tulló Valdakaya nous arrivons à retrouver une esthétique similaire à celle du bois Shou Sugi Ban sans se casser la tête. Produit : Lasure Tulló (sans isocyanate) Couleur : Valdakaya noir (ultra couvrante) Réf. : 7876 Usage : intérieur et extérieur Nombre de couche : 2 Temps de séchage : 24h à 20°C et 60% taux d’humidité de l’air Conditionnements : 750 ml (800ml avec la pigmentation)2,5L (2.6L avec la pigmentation)9L (9,6L avec la pigmentation) Alors que pensez-vous de ce bardage noir respectueux de l’environnement ? Venez en discuter du produit avec nous cela vous intéresse 😉
La Cire de Carnauba, controversée, réinventée, renouvelée, un blason mitigé !

Mais au fond ? C’est quoi ? Et à quoi cela sert ? Qu’en est il aujourd’hui ? A l’origine, la carnauba est une cire provenant des feuilles du Copernicia Prunifera, un palmier dunord-est du Brésil. On la retrouve souvent sous forme de grosses paillettes jaunes. La cire de carnauba est utilisée dans différents types de produits. Dans les cosmétique (particulièrement le mascaras). On l’utilise notamment comme ingrédient decirages, pour cirer les carrosseries automobiles, mais aussi dans certains bonbons (qui permetlabrillance de ceux-ci)Dans le monde de l’ébénisterie, on l’associe souvent à la cire d’abeille pour en faire une cire de finitionde qualité pour le mobilier. Celle-ci atteint un point de fusion (c’est-à-dire qui passe de l’état solide à liquide) aux alentours de85°C, ce qui lui permet une résistance élevée. Aujourd’hui, nous avons réussi à trouver des alternatives plus écologique issue du son de riz (pour en savoir plus).Les caractéristiques du son de riz sont très similaires à la formule d’origine ce qui fait de lui le parfaitcandidat comme remplaçant écologique. C’est dans les labos secrets de Nivelles qu’un savant (fou) à l’aide de son équipe a développé leCarnauba Touch, un polish protecteur à base de ce fameux ingrédient. Ce dernier embelli, lustre et augmente la protection des surfaces contre les frottements, les salissureset l’eau. Elle est aussi antistatique.Applicable sur des surfaces tels que parquets, meubles, pierres naturelles, carrelages, linoléum, bêtonet ciment poli, granitos, terre cuite, enduits de chaux/ciment, tadelakt. Egalement applicable sur leplastique, le métal et même sur la voiture !Facile à utiliser, il suffit d’ajouter à l’eau de lavage 1 dose (2 cuillères à soupe) pour 5L d’eau.La fréquence est d’une fois par mois (ou plus si vous le désirez)Pour surfaces plus sollicitées (plan de travail, tables, tablette de fenêtres…), appliquer pur avec uneéponge humide.Pour les enduits, diluer avec 25% d’eau et appliquer au spalter. A bientôt pour un nouvel article !
Fabriquer soi-même une peinture minérale 100% naturelle !

Pour faire sa propre « popote », parce qu’on veut le faire soi-même, ou pour raison économique, c’est tout sauf compliqué ! Je vais ici vous faire rentrer dans le monde merveilleux de la chaux aérienne. Lisez la suite et on se retrouve au repaire des éco-matériaux pour faire un topo, chiche ? Mais, me direz-vous, qu’en est-il de la consommation ? Ce n’est pas une science super exacte, mais pour vous donner une idée, voici :Avec un seau de 7kg de chaux en pâte et tous les ingrédients : +/- 35m² en 2 couches.Existe également en 17kg (+/- 85m²) et en 27kg (+/- 135m²) N’hésitez surtout pas à passer au repaire pour en discuter 🙂
Présentation de l’équipe de choc

Retrouvez Olivier alias Hannibal, Baptiste alias Futé, Gilles alias Looping, et enfin Bruno alias Barracuda!